- plaider
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• 1226; plaidier 1080; de 1. plaidI ♦ V. intr.1 ♦ Soutenir ou contester qqch. en justice. Personne qui plaide. ⇒ plaideur. Plaider contre qqn, lui intenter un procès.2 ♦ Défendre une cause devant les juges. Droit de plaider et consulter des avocats. Avocat qui plaide pour son client, contre la partie adverse. ⇒ plaidoirie.♢ Fig. PLAIDER POUR, EN FAVEUR DE : défendre par des arguments justificatifs ou par des excuses. Il a plaidé en sa faveur auprès de ses parents. Parlementaire qui plaide pour son programme. Tout révolté « plaide donc pour la vie, s'engage à lutter contre la servitude » (Camus). — Ses mérites passés, sa sincérité plaident pour lui, plaident en sa faveur, jouent en sa faveur. Son attitude ne plaide pas en sa faveur.II ♦ V. tr.1 ♦ Défendre (une cause) en justice. Avocat qui plaide la cause d'un accusé. P. p. adj. Cause mal plaidée. — (1690) Fig. Plaider la cause de qqn, parler pour lui, en sa faveur. Plaider sa propre cause : se défendre. « on y apprend à plaider avec art la cause du mensonge » (Rousseau).2 ♦ Soutenir, faire valoir dans une plaidoirie. L'avocat a plaidé l'irresponsabilité de son client, la légitime défense. — Ellipt Plaider coupable, non coupable. Par ext. (en parlant de l'accusé lui-même) Accusé, plaidez-vous coupable ou non coupable ?♢ Loc. Plaider le faux pour savoir le vrai : déguiser sa pensée pour amener qqn à dire la vérité, à se découvrir.plaiderv.rI./r v. intr.d1./d Porter une affaire devant les tribunaux. Plaider contre qqn.d2./d Défendre oralement une cause devant les juges. Cet avocat plaide pour, contre un tel.|| Par ext. Plaider en faveur de qqn, prendre sa défense, tenter de le justifier, de l'excuser.rII./r v. tr.d1./d Défendre en justice. Plaider une cause, une affaire.d2./d Invoquer dans un plaidoyer. L'avocat plaidera la démence de son client.|| Loc. fig. Plaider le faux pour savoir le vrai: soutenir ce que l'on sait être faux pour tenter d'obtenir de qqn la vérité.⇒PLAIDER, verbeI. —Empl. intrans.A. —[Le suj. désigne une pers.]1. Contester quelque chose en justice; porter une contestation devant les tribunaux. Il donne tout au musée de l'État. Or, on ne peut plaider contre l'État!... Le testament est inattaquable (BALZAC, Cous. Pons, 1847, p.262). Si vous aviez été là... Vous auriez vu qu'il n'y avait pas moyen de causer affaire avec ces gens-là... Ils vont plaider du reste (MEILHAC, HALÉVY, Boule, 1875, II, 8, p.62):• 1. —Enfin, demanda maman, est-il légalement possible de posséder un terrain et de ne pas pouvoir y entrer? —Non, sans doute. Mais il faudra plaider. Ça coûtera les yeux de la tête: dix fois la valeur du terrain. Et ça durera vingt-cinq ans.DUHAMEL, Terre promise, 1934, p.141.2. Soutenir les droits d'une partie devant les juges, développer oralement ou par écrit, les arguments de quelqu'un devant le tribunal. En Autriche et dans le reste de l'Allemagne on plaide toujours par écrit, et jamais à haute voix (STAËL, Allemagne, t.1, 1810, p.100):• 2. Le premier jour où on lui donna la parole, il l'avait gardée pendant trois heures, ce qui était un signe de force; encore quelques essais, et il aurait pu plaider cinq heures durant, sans faiblir, sans demander grâce. Or, cinq heures consécutives, soutenues d'un seul trait, semblent être la limite de l'art oratoire, les colonnes d'Hercule de la discussion judiciaire. Deux heures d'haleine constituent l'avocat médiocre; cinq heures le parfait avocat.REYBAUD, J. Paturot, 1842, p.106.3. P. anal. Parler en faveur de quelqu'un, de quelque chose; prendre la défense d'une cause, développer des arguments en sa faveur. Un jeune homme, mon cousin, mon aîné d'une douzaine d'années (...) plaida pour que j'obtinsse d'aller à Paris (BARRÈS, Cahiers, t.14, 1923, p.277). Cette étude sur Rousseau sera donc ingrate (...) Au reste, je plaide, et rien ne vaut un avocat qui apporte des dates et des faits (COCTEAU, Poés. crit. I, 1959, p.274):• 3. Ivan Karamazov (...) dans son premier mouvement, au moins, loin de plaider pour le mal, (...) plaide pour la justice qu'il met au-dessus de la divinité. Il ne nie donc pas absolument l'existence de Dieu. Il le réfute au nom d'une valeur morale.CAMUS, Homme rév., 1951, p.76.B. —[Le suj. ne désigne pas une pers.] Être favorable à quelqu'un, à quelque chose; jouer en faveur de quelqu'un, de quelque chose; démontrer; donner une bonne impression, établir une présomption favorable. [Les arbres] étaient en pleine venue, bons à couper, arrivés à terme, mais, pour tout homme de coeur, leur beauté, leur situation plaidaient (LA VARENDE, Gentilsh., 1948, p.303). Son teint plaidait pour sa pureté (H. BAZIN, Lève-toi, 1952, p.81):• 4. GEORGE: La main de votre fille est tout ce qui m'importe. M. MERCIER: Ah! voilà les amants! —ardents et généreux! C'est bien! —J'étais ainsi quand j'étais amoureux. Ce trait plaide pour vous d'une façon puissante!PONSARD, Honn. et argent, 1853, V, 2, p.131.♦Plaider en faveur de. Démontrer quelque chose; apporter des arguments en faveur de quelque chose. Ces cellules peuvent élaborer une substance fondamentale hyaline et nous verrons (...) qu'un véritable tissu ostéoïde peut se constituer. Ces arguments plaident en faveur de la spécificité des ostéoblastes (J. VERNE, Vie cellul., 1937, p.89).II. —Empl. trans.A. —[Pour un avocat] Défendre, soutenir une affaire en justice. Plaider un procès. Il me sera impossible de prendre la parole d'aujourd'hui en huit. Je pars lundi pour Carcassonne, où je plaide le procès Baloche (COURTELINE, Client sér., 1897, 3, p.37). Camille conta qu'il devait repartir pour Paris sur-le-champ, parce qu'un de ses amis lui offrait de plaider une affaire fort importante à la rentrée du Palais: il fallait qu'il la prépare (DRIEU LA ROCH., Rêv. bourg., 1937, p.68).— Empl. pronom. passif. Le 13, le procès se plaida et fut gagné (DURANTY, Malh. H. Gérard, 1860, p.312).— Plaider une cause. Exposer les faits à l'audience, invoquer des moyens de défense, développer des arguments devant les juges. Deux messieurs, dont l'un disait à l'autre: «À l'heure actuelle, il n'y a pas au Palais un avocat foutu de plaider une cause comme Antoine a plaidé hier!» (GONCOURT, Journal, 1890, p.1286). Avec la fougue têtue qu'on met à plaider les causes indéfendables, elle poursuivit (MARTIN DU G., Thib., Été 14, 1936, p.289).♦P. anal. Qui que vous soyez, ne remettez jamais à un autre les intérêts de votre coeur; le coeur seul peut plaider sa cause (CONSTANT, Adolphe, 1816, p.76). Il dicta donc, mot pour mot, le texte d'une interview, plaidant, une fois de plus, sa cause avec chaleur (DUHAMEL, Combat ombres, 1939, p.226).B. —Expr. et loc.1. Vx. Plaider qqn. Lui faire un procès. Il a été obligé de plaider son tuteur pour lui faire rendre compte. Si vous ne me satisfaites pas, je serai contraint de vous plaider (Ac. 1798-1878).2. DROITa) Plaider coupable/non coupable. Fonder sa défense, une plaidoirie sur la reconnaissance/non reconnaissance de la culpabilité.— P. métaph. Le contrôleur me secouait. «Votre billet!» Il me fallait reconnaître que je n'en avais pas. Ni d'argent pour acquitter sur place le prix du voyage. Je commençais par plaider coupable (SARTRE, Mots, 1964, p.90).b) Plaider + subst. Fonder la défense sur un fait, un moyen. Plaider les circonstances atténuantes. L'avocat venait de plaider la folie, appuyant les deux délits l'un sur l'autre pour fortifier son argumentation (MAUPASS., Contes et nouv., t.2, Denis, 1883, p.850). Un avocat, moi j'en ai un sous la main! (...) dit Lucie (...) Nous avons étudié l'affaire ensemble, en long et en large. Il dit que la seule solution, c'est que Mercier plaide l'agent double (BEAUVOIR, Mandarins, 1954, p.472).— P. anal. Au lieu d'alléguer simplement (...) que Dreyfus n'a pas été jugé suivant les formes légales, ainsi que cela paraît évident, Le Figaro a plaidé l'innocence du condamné (CLEMENCEAU, Iniquité, 1899, p.74). Barois: Et, s'il y avait des erreurs... qui fussent utiles (...) Est-ce que ces erreurs-là (...) ne ressembleraient pas singulièrement à des vérités? (...) Dalier (sourire imperceptible): J'avoue que je suis surpris, monsieur, de vous entendre plaider le droit à l'erreur (MARTIN DU G., J. Barois, 1913, p.502).3. Proverbe, fam. Plaider le faux pour savoir le vrai. Dire à quelqu'un quelque chose de faux pour l'amener à réagir et à dire la vérité, à dévoiler sa pensée. On ne taquine pas même son meilleur ami à propos d'une femme qui est sa maîtresse... Pas plus qu'on ne s'amuse à inquiéter la femme (...). Dans ces cas-là, plus on en sait, plus on se tait. Ne croyez pas non plus que je sois en train de plaider le faux pour savoir le vrai (ROMAINS, Hommes bonne vol., 1939, p.177).4. Arg. du Palais. Plaider la ficelle. ,,Avoir recours dans une plaidoirie à une ruse pour détourner l'attention du point principal en abordant un sujet étranger au cas`` (FRANCE 1907; ds DELVAU Suppl. 1883).C. —Au fig. Défendre quelqu'un, soutenir une cause, exposer des motifs, des arguments en sa faveur. On n'emploie l'autorité et la voix de la nation que pour plaider les intérêts du clergé et de la noblesse (DELÉCLUZE, Journal, 1825, p.81). L'abbé continuait, plaidant les raisons qui devaient la décider au mariage (ZOLA, Page amour, 1878, p.873).REM. 1. Plaidant, -ante, part. prés. adj., dr. Qui plaide. Avocat plaidant (v. avocat1); avoué plaidant. Il est une formule de conciliation supérieure aux utopies socialistes et aux théories tronquées de l'économie politique, et qu'il s'agit de découvrir. Que font, dans cette occurrence, les parties plaidantes? (PROUDHON, Syst. contrad. écon., t.1, 1846, p.50). 2. Plaidoyable, adj., vx, dr. ,,Il se dit des jours d'audience, des jours où l'on peut plaider. Il fut assigné au premier jour plaidoyable`` (Ac. 1835, 1878).Prononc. et Orth.:[], [ple-], (il) plaide []. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist.A. Intrans. 1. ca 1100 plaider «tenir ses assises, faire siéger la cour» (Roland, éd. J. Bédier, 2667); 2. a) ca 1100 «participer à un procès, défendre une partie au tribunal» part. passé plaidet (ibid., 3933); b) ca 1590 en gén. «défendre, parler en faveur de» (MONTAIGNE, Essais, III, XII, éd. P. Villey, p.1044); c) 1751 (le suj. est un inanimé) «témoigner, être un signe en faveur de» (PREVOST, Clarisse Harlove, Londres, 1751, t.1, p.187); 3. 1174-76 «intenter un procès» (GUERNES DE PONT-STE-MAXENCE, St Thomas, 1701 ds T.-L.). B. Trans. 1. ca 1240 «parler au tribunal pour (un cas, une affaire) ici, par image en parlant de la Vierge» (GUILLAUME DE NORMANDIE, Joies N.-D., 868, ibid.); 2. a) 1690 en gén. «défendre, parler en faveur de» (FUR.); b) 1734 (le suj. est un inanimé) «être favorable à, défendre» (MARIVAUX, Le Paysan parvenu, p.26); 3. 1254 «assigner en justice» (RUTEBEUF, Discorde Université et Jacobins, 59 ds OEuvres, éd. E. Faral, et J. Bastin, t.1, p.241); 4. 1789 plaider le faux pour savoir le vrai (Les Poissardes à la Reine, 4 ds QUEM. DDL t.19, s.v. argoté); 1835 (Ac.: En termes de Palais, Plaider un fait, un moyen, Avancer, soutenir un fait, employer, faire valoir un moyen en plaidant [...]). C. 1. 1278 subst. plaidant (Ord. de Phil. le Hardi, § 7, ap. Ch.-V. LANGLOIS, Textes relatifs à l'hist. du Parlement, p.96 ds GDF. Compl.); 2. 1538 adj. advocat plaidant (EST., s.v. oro); 1585 parties plaidantes (DU FAIL, Contes et Discours d'Eutrapel, OEuvres facétieuses, éd. J. Assézat, t.2, p.25). Dér. de plaid1; dés. -er. Cf. le lat. médiév. placitare aux sens de «tenir une assemblée du royaume, tenir un plaid» (VIIIe-IXes.), «assister à un plaid, comparaître en justice» (XIIes.) et «plaider, assurer la défense de (une cause)» (XIes.) ds NIERM. Fréq. abs. littér.:850. Fréq. rel. littér.:XIXes.: a) 1424, b) 1324; XXes.: a) 973, b) 1100.DÉR. Plaiderie, subst. fém., vx. Action de plaider. Ce bruit ne dit rien et n'est rien. Peut-être noie-t-il ces discours murmurés, cette plaiderie tout bas que chacun fait à soi, ce heurt du oui et du non (ALAIN, Propos, 1928, p.794). — []. — 1re attest.1re moit. XIVes. (Advocacie Notre-Dame, ms. f. 525 de Dijon, éd. H. Omont, vers 2489 ds Romania t.34, p.370); de plaider, suff. -erie.BBG. —QUEM. DDL t.20. —VERREAULT (C.). Les Adj. en, -able en franco-québécois. Trav. Ling. québécoise. 1979, n° 3, p.191 (s.v. plaidoyable).plaider [plede] v.ÉTYM. 1080, Chanson de Roland; de 1. plaid.❖———I V. intr.1 Soutenir ou contester oralement qqch. en justice. || Personne qui plaide. ⇒ Partie, plaidant, plaideur; litigant (vx). || Plaider contre quelqu'un (→ Gros, cit. 35; ichtyophage, cit. 1). ⇒ Intenter; procès. || Mieux vaut transiger que plaider. || Il peut être défendu aux prodigues de plaider (→ Assistance, cit. 5). || Interdiction de plaider (→ Laisser, cit. 31; et aussi épice, cit. 1). || « Mais vivre sans plaider est-ce contentement ? » (cit. 6, Racine).1 — (…) Mais vous, comme je voi(s),Vous plaidez (…)— Monsieur, tous mes procès allaient être finis;Il ne m'en restait plus que quatre ou cinq petits :L'un contre mon mari, l'autre contre mon père,Et contre mes enfants.Racine, les Plaideurs, I, 7.2 Depuis qu'il est des lois, l'homme, pour ses péchés,Se condamne à plaider la moitié de sa vie.La Fontaine, Fables, XII, 24.3 En apprenant quel heureux hasard a fait passer ici la partie adverse du baron d'Étange vous avez prévu tout ce qui devait arriver de cette rencontre (…) Après avoir vu Julie, après l'avoir entendue, après avoir conversé avec elle, il a eu honte de plaider contre son père.Rousseau, Julie ou la Nouvelle Héloïse, V, VI.2 Défendre une cause devant les juges. || Droit de plaider et consulter des avocats (→ Consultation, cit. 1). || Avocat qui plaide pour son client, contre la partie adverse. ⇒ Plaidoirie. || Difficulté de bien plaider (→ 1. Avocat, cit. 5). || Plaider éloquemment.4 En Autriche et dans le reste de l'Allemagne, on plaide toujours par écrit, et jamais à haute voix.Mme de Staël, De l'Allemagne, I, VI.5 Robespierre, qui croyait que l'avocat est un magistrat, mit les convenances, les sentiments, la reconnaissance, sous les pieds de la justice, et sans hésitation plaida contre son protecteur.Michelet, Hist. de la Révolution franç., IV, V.♦ Fig. || Plaider pour, en faveur de : défendre par des arguments justificatifs ou par des excuses. || L'homme doit plaider pour la femme (→ Casuistique, cit. 1). || Il a plaidé en sa faveur auprès de ses parents. || Plaider pour sa conscience (→ Excuser, cit. 18). — Parlementaire qui plaide pour son programme (→ Chair, cit. 11).6 Tout révolté (…) plaide donc pour la vie, s'engage à lutter contre la servitude (…)Camus, l'Homme révolté, p. 350.♦ (En parlant d'une qualité, d'une action qui joue en faveur d'un coupable). || Ses mérites passés, sa sincérité plaident pour lui, plaident en sa faveur.———II V. tr.2 Mod. Défendre (une cause) en justice (dr., ou, avec le mot cause pour compl., cour.). || Avocat qui plaide la cause d'un accusé. || Plaider sa propre cause. || Plaider une affaire de mœurs, des référés (→ Fort, cit. 10). || Avocat qui choisit les causes qu'il plaide (→ Malaisé, cit. 6). || Énumération des causes à plaider ou appel des causes. || Cause mal plaidée. — Pron. (Sens passif). Être plaidé. || Affaire qui se plaide demain.♦ ☑ Fig. Plaider la cause de qqn : parler pour lui, en sa faveur. || Plaider la cause d'un ami. || Plaider sa propre cause auprès d'un accusateur. — Par ext. || Plaider la cause (cit. 50) de la raison, du célibat.7 (…) on y apprend à plaider avec art la cause du mensonge, à ébranler à force de philosophie tous les principes de la vertu (…)Rousseau, Julie ou la Nouvelle Héloïse, II, XIV.8 Madame de Verdelin était amie du philosophe Hume, pour lors de passage à Paris. Elle plaida la cause de Rousseau; Hume s'offrit à le recueillir dans son pays.Émile Henriot, Portraits de femmes, p. 194.3 Soutenir, faire valoir dans une plaidoirie. || Avocat qui plaide l'irresponsabilité de son client, la légitime défense. || Plaider l'innocence. — Ellipt. || Plaider non coupable. ☑ Plaider coupable. — Par ext. En parlant de l'accusé lui-même. || Accusé, plaidez-vous coupable ou non coupable ? — Fig. (→ Fossoyeur, cit. 4).9 Il s'est trouvé des écoles, comme celle de Carnéade, pour plaider le pour et le contre (…)Taine, Philosophie de l'art, t. II, p. 103.♦ ☑ Loc. fig. Plaider le faux pour savoir le vrai.❖DÉR. Plaidable, plaidant, plaiderie, plaideur.
Encyclopédie Universelle. 2012.